Cette installation-performance a été réalisée dans le cadre de la résidence Substrat. Elle retourne l’espace de monstration qu’est la galerie d’art, le musée en tant que sujet. La galerie Faouëdic est une galerie d’art municipale type “white cube”. Les murs blancs, le sol gris et les meubles sont au service des œuvres d’art qui y sont exposés. Dans l’intention d’affirmer la galerie comme lieu, le mobilier est installé au centre. La chorégraphie qui en découle place le public, les danseur·euses, l’architecture et le mobilier au même niveau.

Chacun·e s’apprivoise autour d’une danse imprégnée des différents strates que composent l’espace (hauteur du mobilier, volume, densité, lumière, son etc). L’organicité des corps et l’étirement graphique qu’ils proposent invitent lia spectateur·rice à la contemplation mais aussi au questionnement de sa propre place. La proximité des corps dansant avec le public peut à certain moment déconcerter. La relation entre lia danseur·rice, le lieu et le mobilier se tuilent et devient perméable.